Après un Pékin-Hangzhou sans encombre et un voyage en taxi quelque peut stressant, puisque je n’ai été sûr que le chauffeur avait bien compris le nom de l’hôtel qu’en arrivant à la réception, où on m’a confirmé qu’un chambre était réservée à mon attention, me voici installé.
Bonne nouvelle, il y a des rasoirs à l’hôtel. D’ailleurs ça remet les idées en place de se raser avec un rasoir d’hôtel jetable ; je pense que j’apprécierai d’autant plus mon formidable Gillette bi-Turbo 16 soupapes en rentrant à la maison.
La chambre est agréable et dispose d’internet. Les cintres roses avec un petit noeud sont du plus bel effet, j’ai l’impression d’être dans un conte de fées.En fait je suis arrivé à l’hôtel depuis longtemps. Je dois faire comme si les posts s’enchaînaient pour les besoins chronologiques de mon oeuvre digitale, mais j’ai même déjà dîné avec Robert. Nous avons marché jusqu’à un restaurant chinois à côté de l’hôtel : Grand Ma’s Kitchen. Le quartier est totalement désert ; nous sommes en dehors de la ville historique, dans un quartier résidentiel tout neuf, construit principalement pour héberger les collaborateurs des nombreuses entreprises high-tech qui s’installent dans le coin. C’est bien mort.
Robert est sympa, il a 38 ans, une femme et un enfant et vit à Pékin. Au restau, nous nous sommes régalés de thé, de poulet grillé au thé vert, de crevettes frites aux algues, de poisson boulli avec une sauce au bambou et de légumes sautés. Je suis bien repu.Je m’apprête à me mettre au lit, tout en sachant que la nuit va être difficile et hachée. C’est le prix à payer pour être un business man international (hum). J’espère que tout va bien à Paris et vous embrasse très fort.A bientôt,
Yannus
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