Archive for the ‘Uncategorized’ Category

Yannus 1 - Tokyo 0

Monday, September 22nd, 2008

Ha ha vous ne croyiez pas que j’allais passer tout un samedi à Tokyo et rentrer tranquillement à Mountain View sans rien vous raconter ! Je vous ai dit que je kiffais et j’avais bien l’intention de kiffer jusqu’au bout.

Je me suis donc levé samedi matin, seul mais décidé, tel le samouraï qui le soir même devra se faire hara-kiri aux pieds de son daimyo (sauf que moi c’est juste que je prenais l’avion le lendemain donc il fallait que je profite de ma journée). Il fallait faire efficace, car je voulais changer d’hôtel pour me rapprocher du marché aux poissons, où j’avais l’intention de mener mon enquête le lendemain - dimanche - aux aurores (l’activité démarre à 5h du mat et à 8h il n’y a plus personne, c’est l’heure du petit déjeûner de sushis). J’avais même contacté le Guiness Book pour qu’ils viennent homologuer le record du monde d’engloutissage matinal de sushis (j’avais bien l’intention de démonter les 2246 tonnes de poisson frais qui sont vendues là-bas chaque matin). Le lecteur verra plus loin que, si mes plans se sont déroulés sans accrocs, il a fallu quelque peu les ajuster en cours de route.

Petit déjeûner rapide à l’hôtel donc, puis checkout vif et précis, prise de train à Shinjuku (pour info, la Toei Odeo line ne se prend pas au même endroit que la JR line, il faut marcher à peu près deux jours dans la station pour y accéder) et dérapage contrôlé devant le Villa Fontaine, mal situé dans un quartier de bureaux, mais à deux pas de Tsukiji (le marché aux poissons, vous ne suivez pas ou quoi ?). La partie compliquée de la journée venait de s’achever, j’allais dès lors pouvoir errer dans cette formidable cité chamarrée, mélange de New York et de Dragonball Z, avec un soupçon de Ken le Survivant (et c’est ça qui est bon).

Je vous passe les détails de ma promenade (mais vous pouvez aller voir les photos), j’ai suivi le guide, me baladant nonchalamment dans les jardins du palais impérial, remontant tranquillement vers Akihabara, m’arrêtant ici pour engloutir un tonkatsu, là pour contempler des mangas très cochons ou des figurines de Cobra au prix exorbitant, là encore dans ce café où les serveuses sont habillées en … femmes de chambre de film porno des années 50 mâtinées de Candy (arrêt éclair le temps de mettre à l’épreuve les toilettes ultra perfectionnées du fait d’un tonkatsu peut-être un peu trop authentique - je ne comprends pas qu’une telle chose ait pu m’arriver avec les kilos de riz que j’ai engloutis - Tonkatsu 1 / Toto 0 - au passage ne manquez pas le site de Toto, qui est absolument énorme). Bref je fais mon touriste tranquillement, jusqu’au moment de retrouver mon nouveau copain Park vers 16h. Nous avons tranquillement terminé l’après-midi dans Asakusa, un quartier traditionnel mais un peu attrape-touriste (à la différence du tonkatsu qui était attrape-tourista), construit autour d’un temple plus ancien qu’Edo elle-même, malheureusement fermé à 17h. Après avoir marché toute la journée avec des chaussures parfaitement inadaptées (j’ai oublié d’être malin en faisant ma valise), je suppliai Park de me laisser aller prendre une douche à l’hôtel avant l’apéro. Nous décidonc de nous retrouver plus tard vers Roppongi, où il partit en éclaireur à la recherche d’un bon Korean barbecue.

Entre temps, j’avais été frappé d’une révélation, à savoir que je comptais dans cette ville merveilleuse un ami qui ne l’est pas moins, et que, par un truchement de relations haut placées (j’ai mis un SMS à David), j’ai réussi à contacter dans l’après-midi, pour convenir d’un rendez-vous nocturne. Vous l’avez deviné, il s’agit du seul, de l’unique, de l’idole de ces dames, du musicien maudit, du Don Juan asiatique, dont je préserverai l’anonymat pour ne pas nuire à sa réputation au vu des événements qui vont suivre. Nous l’appellerons donc JChoss Lapute. Bref, je me réjouissais d’avance à l’idée de revoir cet énergumène, d’autant plus qu’il m’avait proposé de le rejoindre à la fermeture d’un bar brésilien - comprenez là qu’ils devaient liquider tout leur stock de cachaça - et informé par la même occasion que le marché aux poissons était fermé le dimanche, con que je suis. A toute chose malheur étant bon, je n’avais donc qu’à me soucier de me rendre utile auprès des propriétaires de ce bar, puisque mon seul objectif le lendemain venait de se réduire à attraper mon avion à 16h.

J’ai bien failli le louper. Pour la dernière soirée, Park m’a sorti le grand jeu et, après le barbecue coréen où nous avons mangé l’équivalent de deux cochons de lait et bu à peu près douze bières (mais elles sont très légères), il m’avoua ne pas oser venir avec moi au bar brésilien et préférer aller partager un dernier sushi avant de me laisser y aller seul. Je ne me fais jamais prier pour un sushi et j’ai eu droit à un vrai festival : toro (le ventre du thon, bien plus goûtu que la chair du dos que nous avons l’habitude de manger), uni (l’oursin, j’adoooore), abalone (ça croque), baleine (on aurait vraiment dit du boeuf), cheval (je sais ce que vous pensez mais bizarrement j’ai plus de peine pour la baleine que le cheval) et pour finir en beauté, sashimi de poisson vivant, dont les ouïes bougent encore quand on vous le présente empalé sur une pique, ses filets délicats disposés sous ses yeux qui vitrent peu à peu (je kiffe, à moi Patrick Bateman). Feu d’artifice d’émotions. Ça ma presque donné envie de goûter la cervelle de singe vivant.

Avec toutes ces bêtises, il était quasiment 1h du mat quand j’ai rejoint JChoss au bar brésilien (un grand miracle vu mon état d’ébriété naissant et les indications plus qu’approximatives qu’il m’avait livrées). Contrairement à mes craintes, la soirée était loin d’être terminée, et conformément à mes espoirs, l’ambiance était fort chaleureuse dans ce bar, où j’ai même dû couper mes caïpirinhas au jus de goyave tellement ils nous servaient des doses de sumo (pourtant je peux boire à peu près n’importe quoi - un jour je vous donnerai mon secret). J’y ai rencontré les collègues de boulot de JChoss, ainsi que quelques charmantes demoiselles japonaises dont j’ai malheureusement complètement oublié les noms. Il faut dire aussi qu’elles ont fait leurs fiottes à 2h, quand nous avons décidé d’aller retourner (comme un okonomiyaki) une boîte de nuit dont j’ai, par le même phénomène d’évaporation cérébrale alcoolique, aussi oublié le nom. En tous cas c’était fort, les amis de JChoss sont des gens biens, qui laissent leur carte bleue au bar et vous interdisent de payer vos propres consommations. J’ai été raisonnable et je me suis arrêté quand je n’arrivais plus à voir mon gin tonic (c’est vraiment très très transparent un gin tonic). J’ai transé avec mes nouveaux amis, et, les japonais transant tous tournés vers le DJ, en gardant leurs pieds dans une surface carrée d’environ 80 cm de côté, nous avons fait sensation en laissant parler nos corps, nous déplaçant non seulement dans la salle, mais, comble de la folie, en faisant face à la foule. Ça a vraiment super bien marché, les gens venaient nous voir et nous tapaient dans la main en nous demandant de quelle planète on venait, les femmes nous regardaient le regard embrumé (ou alors c’était le mien je ne sais plus) et nous avons vibré toute la nuit, parfaite communion entre les peuples, unis par une seule passion, une seule magie, celle de la danse et de la musique de malades (et aussi un tout petit peu l’alcool).

Nous avons fini chez JChoss, à se raconter les dernières années de nos vies depuis l’école, en mangeant quelques sushis et sobas. Il est cool ce JChoss. J’étais très fier en rentrant à l’hôtel à 6h du mat, épuisé mais totalement repu dans mon corps et dans ma tête, heureux de cette nouvelle expérience (je parle de toute la semaine, pas que de la dernière soirée bande de poivrots) et même assez motivé pour me lever à 10h et me faire le petit déjeûner de sushis que je m’étais promis depuis le début, le regard vague au comptoir du restaurant, regardant la pluie tomber sur le marché aux poissons fermé.

P.S. Par miracle, je n’ai même pas gerbé dans l’avion. La classe.

Lost in translation

Thursday, September 18th, 2008

Je dois vous avouer un truc. Je suis à Tokyo depuis lundi dernier et je ne vous ai même pas mis un petit mot. Pourtant, si je ne bloggue pas souvent, je saisis toujours l’occasion d’un voyage pour vous faire partager mes émotions. Mais là, je crois que c’était juste trop.
Trop de néons, trop de couleurs, trop d’animation, trop de toilettes avec plein de boutons, trop de nigiri sushis, trop de maguro, trop de sake, trop d’uni (trop bon on a l’impression de manger de la cervelle de bébé), trop de Sapporo, trop de konishiwa, trop de moshi-moshi et trop de arigato. Ça fait rêver non ? Moi j’adoooore (les sushis) ! Allez j’essaie de vous faire un rapide état des lieux.

Les gens sont trop stylés.
Du business man en costume cintré avec pantalon pattes d’eph, oreillette bluetooth, chaussures de marques et petite sacoche d’ordinateur en bandoulière, à la fashion victim en robe fourreau, talons aiguilles, lunettes Gucci et sac à main assorti, en passant par la punk destroy avec des petites cornes de diable sur la tête, tout le monde a l’air de faire hyper attention à son look. Il n’a quasiment aucun t-sirt informe ou jean dégueulasse, ou alors on voit bien que c’est fait exprès.
Je ne sais pas si c’est raciste de dire ça, mais par rapport aux autres asiatiques que je connais, je trouve qu’il y a plus de diversité morphologique chez les japonais. C’est peut-être moi qui ne sais pas le voir chez les vietnamiens, les chinois ou les coréens, mais là je vois bien des différences entre les gens. Il y en a des grands, des petits, des gros et des minces, des avec des gros culs et des avec des petits seins (et aussi des petits culs et des gros seins, j’aime bien), des bronzés et des blancs comme des culs, des beaux et des moches. Même si en général, il faut bien dire qu’ils ressemblent tous à des chevaliers du zodiaque. Ça c’est raciste, mais en même temps ça veut dire que je les trouve beaux (et belles hé hé hé), même si je me méfie d’eux au cas où ils me balanceraient un météore de pégase en pleine face.

Le lieu est trop stylé.
Pour le moment je n’ai pas vu grand chose, la ville a l’air immense et j’ai beau m’être réservé samedi prochain tout entier pour visiter, je sens bien qu’il va falloir faire des choix. Je crois que ça va être le quartier traditionnel d’Asakusa, un peu de shopping à Ginza, musée vers Ueno et mangas et geek attitude à Akihabara. Sans oublier de me lever aux aurores dimanche matin pour faire le marché aux poissons de Tsukiji, une institution qui fournit le poisson frais à tous les restaurants de Tokyo depuis je ne sais pas combien de centaines d’années ! Je vais manger les sushis les plus frais du monde pour le petit déjeûner !
Sinon, mon quartier s’appelle Shinjuku et est très animé, avec des écrans géants sur les façades des immeubles qui diffusent des pubs, des jeunes partout, des centres commerciaux énormes et des boutiques de merdouilles indéfinissables. J’ai eu du mal à me décider au début, j’ai bien hésité, mais en fait je kiffe bien.

La langue est trop stylée.
Shinjuku, Shibuya, Ebisu, Osaki, Nishi-Oi et Shin-Kawasaki ne sont pas les noms des personnages du nouveau Dragonball, mais tout simplement les stations de train devant lesquelles je passe le matin. C’est la classe non ?
Par contre les gens ne parlent pas trop anglais et il faut s’accrocher pour lire, même si je pense que ça ne doit pas être si compliqué une fois qu’on a intégré quelques idéogrammes. Par exemple grâce à l’ascenseur de l’hôtel je sais lire “ouvert” et “fermé”, que j’ai reconnus sur les portes du train. Je suis très fier de moi !
Au boulot, je suis accompagné par un traducteur et j’assiste à de longues discussions psychédéliques en attendant qu’il essaie de tout me transcrire en anglais. Leur accent est excellent, ils traînent sur certaines syllabes et en avalent d’autres, en faisant des grimaces de tarés. On dirait un combat de samourais.

Vous l’avez compris, après le choc, c’est l’éclate. Je dois me préparer pour ma dernière journée; je me vois donc dans l’obligation de vous coller une grosse bise. Je vais me laver et sauter à pieds joints et avec délectation dans le manga grandeur nature qui m’attend là dehors ! Arigaaaato gozaiiiimas ! Sayonara !

Agapes

Tuesday, July 8th, 2008

Waouh je me remets tout juste de la visite de Francky Vincent la semaine dernière, à l’occasion de l’Independence Day. Nous avons passé 4 agréables journées ensemble, occupées principalement à travailler, boire et manger.

Bilan du week-end : 12 litres de bière, 1 litre de vodka, 1 litre de bourbon, 50 cl de jus de pomme, 3 glaçons, 12 bagels, 1kg de cream cheese, 2kg de saumon fumé, 1 aubergine, 2 courgettes, 3 tomates, 1 poivron et 1 oignon, 4 nectarines (pour le truc des fruits et légumes vous savez), 6 hamburgers et autant de burritos, 2 pizzas, 12 bocaux de cornichons et 75 cl d’eau.

Nous avons tout de même visité San Jose (vite fait, on a surtout bu des cocktails dans un bar vietnamien), San Francisco avec le Civic Center, Chinatown, le cable car, les otaries du PIER 39 et le MoMA de la Science Fiction (mieux connu sous le nom de SFMOMA) et pris quelques photos.

Ça fait du bien de profiter de son motherfucking brother, même si ça fait grossir.

Bises !

Devinette

Thursday, July 3rd, 2008

On va mieux avec Franck. Ce midi nous nous sommes gavés de sandwichs chez Dittmer’s Gourmet Meats (un pastrami with wheat bread and sauerkraut, un corned beef with white bread, sauerkraut and Monterey Jack cheese et un hot louisiana with onion french roll), agrémentés de guacamole pour faire le compte de fruits et légumes quotidiens. Ensuite, ivres de bonheur (et un peu assommés par cette débauche calorique), nous nous sommes lancés dans une joute linguistique, dont la conséquence est la devinette suivante :

Savez-vous pourquoi Porcinet colle ?
Parce que Winnipeg.

Oui je sais c’est vraiment très très bon. On va écrire un bouquin et mettre la fessée à Jean (Tig)Roucas.

Cruel dilemme

Tuesday, July 1st, 2008

Petite discussion avec Francky, qui s’apprête à venir me voir pour quelques jours :

[15:58] yann_rapaport: bon
[15:58] yann_rapaport: j
[15:58] colargolgogo: o
[15:58] colargolgogo: u
[15:58] colargolgogo: r
[15:58] yann_rapaport: joli
[15:58] yann_rapaport: j
[15:58] colargolgogo: merci
[15:58] yann_rapaport: je recommence
[15:59] yann_rapaport: j’ai envie d’acheter cette console
[15:59] colargolgogo: ouais
[15:59] colargolgogo: jusqu’ici tout va bien
[15:59] colargolgogo: prends un modèle pro
[15:59] yann_rapaport: je me dis qu’on pourrait bien se marrer genre
[15:59] yann_rapaport: mais alors quel jeu i faut acheter pour jouer à deux ?
[15:59] yann_rapaport: “il”
[16:00] colargolgogo: euh
[16:00] colargolgogo: bonne question
[16:00] yann_rapaport: tu veux pas plutôt acheter une sacoche et venir avec la tienne ?
[16:00] yann_rapaport: comme ça on achète le jeu ici
[16:00] yann_rapaport: on joue tous les deux
[16:00] colargolgogo: mon problème
[16:00] colargolgogo: c’est que je vais emmener juste un bagage à mains
[16:00] colargolgogo: et que je suis pas sûr d’avoir la place dedans du coup
[16:01] yann_rapaport: je comprends
[16:01] yann_rapaport: bon écoute on en rediscute quand tu es là
[16:01] yann_rapaport: on ira l’acheter tous les deux si on ne peut pas se retenir
[16:01] colargolgogo: sinon tu achètes une wii avec Super Smash Bros
[16:01] yann_rapaport: si on n’a pas de console on va retourner tous les bars c’est mauvais pour le foie
[16:01] yann_rapaport: (pas mal)
[16:01] colargolgogo: ouais on peut faire ça
[16:01] yann_rapaport: la wii je l’ai déjà
[16:02] colargolgogo: tu l’as là ?
[16:02] colargolgogo: la la la
[16:02] yann_rapaport: nonon
[16:02] yann_rapaport: bon t’as reçu ta DS ?
[16:02] colargolgogo: ah oui parce que si tu achètes une xboite après tu vas la ramener ?
[16:02] colargolgogo: oui j’ai ma DS
[16:02] colargolgogo: mais j’ai pas de jeux à deux
[16:03] yann_rapaport: ben si j’achète une wii en tous cas c’est sûr que je ne la rapporterai pas
[16:03] yann_rapaport: ou alors j’achète une wii
[16:03] colargolgogo: ah ah ah
[16:03] colargolgogo: on a vraiment des dilemmes de mongols

Il a raison.

Faut que j’y aille

Friday, May 30th, 2008

Désolé je n’ai pas trouvé le temps de vous raconter la suite de mes aventures. Tel le vase sur le point de recevoir la goutte d’eau ultime, je suis débordé. Pour vous faire patienter, je me permets de reproduire ici une prose qui, autant pour le sujet abordé que pour le style éloquemment trash, mérite un Yannus d’or 2008. Merci à Jean de m’avoir fait découvrir cet auteur anonyme merveilleux. J’espère que vous apprécierez.
Bise et à tout de suite pour les parisiens.
P.S. Maman, ne pas lire ci-dessous, c’est très cochon.

[edit le 16 juin 2008] Suite aux réactions outrées de certains d’entre vous (maman je t’avais bien dit de ne pas lire), j’ai retiré ce post choquant et vous propose à la place un petit poème romantique de George Sand.

Je suis heureuse de vous dire que j’ai
bien compris l’autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je conserve ce souvenir de votre
baiser et j’aimerais beaucoup que ce soit
une preuve que je suis aimée et désirée
par vous. Je suis prête a vous montrer mon
affection toute désintéressé et sans cal-
cul et si vous voulez vraiment me voir
vous délivrer sans aucun artifice mon âme
nue, daignez au moins venir chez moi.
Nous bavarderons franchement entre amis.
Je vous prouverais que je suis la fille
capable de vous apporter l’affection
la plus étroite et la plus profonde,
l’épouse la plus fidèle et la plus sure
que vous puissiez imaginer!! Ah que votre
amour me sera doux, que la solitude qui m’ha
bite est longue et dure et souvent bien
pénible et mon âme souvent é
branlée. Venez bien vite si vous pouvez me la
faire oublier, et a vous je veux me re-
mettre entièrement.

Looooong time no see!

Saturday, May 24th, 2008

Bonjour mes chéris !

Pour ceux qui en doutaient, I am aliiiiiiive ! But not so online lately. J’ai fait plein de trucs dans ce dernier mois et demi. Je ne sais pas comment vous raconter tout cela sans faire un post de douze pages qui va vous soûler. Je vais essayer d’aller au plus court. De plus, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai une mémoire de poisson rouge ; donc je vais probablement oublier des choses. Alors… Où est-ce que je vous avais laissés ? Mmmmmh laissez-moi me concentrer… gnnnnnn… gnnnnnnn…. gnnnnnnnnnnnnnnnn… DING ! AH oui voilà (en fait je voudrais faire un manga mais je ne sais pas dessiner) je suis parti avec Dominique pour un salon à Las Vegas le 26 avril. Presque un mois déjà.

Las Vegas c’est un truc de fou. Je ne veux pas trop raconter car ça vaut vraiment le coup d’y venir sans a priori. On aime ET on n’aime pas (si on réfléchit un tout petit peu et pourtant vous savez que ce n’est pas ma tasse de tea). J’avais oublié ma compact flash donc pas de photos, mais je vous rassure, j’y retourne pour un autre salon le 16 juin (la réalité de ces salons est entièrement vérifiable sur le net, je ne vais pas juste là-bas pour jouer à la roulette - je n’aime pas trop d’ailleurs - et me taper des p… etits déjeûners gargantuesques). Ce que je peux vous dire c’est que c’est une ville en plein milieu du désert, avec de somptueux hôtels, des piscines énormes et des spectacles de jets d’eau … en plein mileu du désert donc. Je n’imagine pas combien ça peut coûter, et ça fait un peu mal au coeur car je me demande vraiment à quoi sert cette ville. Enfin bon puisqu’elle est là, ça vaut quand même le coup d’aller y jeter un oeil quand vous passerez me voir !

Rock Band FamilyDe Las Vegas, j’ai pris un avion le mercredi 30 à 23h, direction New York ! Je suis arrivé à 6h du mat le jeudi à NY, donc 3h du mat pour Las Vegas ; autant vous dire que j’avais my head in my ass bien comme il faut. Un petit coup de Airtrain et de lines E and F et à 7h30 ding dong je réveillais Francky Vincent et Marinette dans leur appartement de Roosevelt Island. Francky m’a ouvert la porte, m’a embrassé, a allumé la XBox et nous avons joué à Rock Band parce que quand même faut pas déconner. Il est très bien installé, avec une super vue sur Manhattan, un grand écran plat et des voisins compréhensifs puisqu’ils n’ont même pas râlé quand j’ai chanté Black Hole Sun comme un malade à 7h38. Heureusement, nous on avait des boules Quiès.
Biiig breakfast
Ensuite, petit déj de bagels au saumon, gaufres, oeufs brouillés et autres danish et pastries en retrouvant toute la famille : Paaapaaa, Moman et Mamie qui était du voyage. Nous nous sommes baladés dans New York pendant que Francky travaillait.

Le soir, je suis allé chercher Alexandra à l’aéroport. C’était comme un feu d’artifice dans ma tête et dans mon coeur ! Nous sommes allés déposer ses affaires chez son cousin Raphael, qui nous a très gentiment hébergés pendant ces quelques jours, et nous avons rejoint la famille au restaurant pour se bâfrer de ribs bien juteux. C’était vraiment un grand bonheur d’être tous réunis. Je crois que je vieillis, je n’aurais pas trop fait attention à ça il n’y a pas si longtemps ; je me serais contenté d’être là. Mais maintenant je réfléchis au temps qui passe et je fais attention à profiter de ces moments. C’est bon tout le monde a versé une larme ? Alors je continue !

Le lendemain - vendredi donc, nous nous sommes rebâfrés dans un Diner et rebaladés dans New York, avant d’échanger les parents, qui repartaient pour Paris (avec la soeur et la grand-mère), contre Elsa, une copine de Franck, coco/anarchiste mais sympathique. Le samedi, grande journée shopping en amoureux avec Alexandra ; on ne s’est pas du tout, mais alors PAAAAAAS DUUUUUU TOUUUUUUT engueulés. Point positif, nous avons mangé un délicieux hamburger au Soho Park, 62 Prince Street. Nous avons ensuite retrouvé Francky et Elsa pour dîner coréen au Woo Lae Oak, 148 Mercer Street. Le lendemain matin, après une brève mais intéressante visite du Moma, Mykou coucoujazz brunch avec Daniel et Marjo qui sont très gentiment venus de Philadelphie au Garage, 99 7th Avenue, avant une balade dans Greenwich Village avec le cousin Mykou, un dîner de homard chez El Quijote, 226 W 23rd Street et une margarita en face (je ne sais pas où car on a bu beaucoup de sangria avec le homard - qui était d’ailleurs une gigantesque paella pour ma part). Alexandra n’était pas avec nous pour ce dîner, pas parce qu’elle n’aime pas la sangria et la margarita, mais parce qu’elle dînait en famille avec son cousin. Bon en tous cas avec tout ça il ne faut pas s’étonner que j’aie pris les kilos que je m’étais évertué à esquiver depuis que je suis arrivé dans ce pays de débauche gastronomique.

Le lundi, j’avais quelques rendez-vous d’affaires (hé hé la classe non ? En fait j’ai vu des geeks au fond de labos pourris dans le New Jersey et ils veulent tout faire par eux-mêmes donc j’ai mis le feu et je suis parti)Apple store, puis j’ai retrouvé Alexandra devant le cube translucide de l’Apple Store de la 5ème avenue, avant de rejoindre Francky et Elsa pour… dîner au BLT burger, 470 6th Avenue, et de boire un coup au rooftop garden du 230 5th Street (je vous laisse deviner l’adresse), à nouveau avec cousin Mykou et ses copains traders, au pied d’un parasol phallique.

Au fait, après une longue étude de marché j’ai fait l’acquisition d’une compact flash. Vous trouverez donc quelques photos ici.

Il est temps pour moi d’aller au sport car c’est le Memorial Day ce week-end et la salle ferme tôt. Il ne fait pas très beau aujourd’hui ; je voulais aller me balader à San Francisco mais j’irai plutôt demain. Tiens je vais aller acheter un vélo (j’ai toujours la même frénésie ; je vais bientôt avoir gagné plus de miles en paiements American Express qu’en voyages en avion hi hi hi).

Promis j’enchaîne bientôt avec la suite de ces vacances palpitantes. Au programme, nature, balades en amoureux, découverte de San Francisco et de la piscine de Mountain View pour Alexandra, pendant que je me remettais laborieusement au boulot.

Bises mes chéris !

C’est une maison bleuuuuuuue

Tuesday, April 15th, 2008

Adossée à la colline,
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là ont jeté la cléééééééé.
On se retrouve ensemble,
Après des années de route,
Et l’on vient s’asseoir, autour du repas,
Tout le monde est là, à cinq heures du soiiiiiir.
San Francisco s’embrumeu,
San Francisco s’allumeu,
San Franciscoooooooo ! Où êtes vous ?
Liza et Luc, Sylllviaaaaa, attendez-moi…

Dinding dinding dindong dong dindindindong
Rhaaaaa qu’est ce que c’est bon !

Des photos ?

Monday, April 14th, 2008

Par ici !

Curiosité linguistique

Thursday, April 10th, 2008

C’est bien mignon de raconter sa vie sur un blog, mais ça a ses limites. Elevons notre esprit tous ensemble. Je veux attirer votre attention aujourd’hui sur un mot de la langue française, qui me semble mathématiquement très intéressant : le mot ACCOMMODA.

Pourquoi est-il intéressant ? Comment ça vous ne voyez pas ? C’est une première chose intéressante : savoir qui parmi nous est sensible à la mathématique de ce mot. Dites-moi ça en commentaire.

Pour ceux qui sont interpellés donc, vous aurez en effet noté que ce mot a un ratio de lettres en double sur son nombre total de lettres tout bonnement hallucinant ! Sur 5 lettres différentes, il y en a 4 en double ! C’est fou non ?

Ce mot se voit attribuer la note de 8/10 (ha ha mais comment ai-je bien pu calculer cette note ?) et je vous écoute si vous trouvez mieux. Pour l’instant j’ai “Zzzzzzz” mais je crois que ce n’est pas dans le dico.