Posts Tagged ‘bouh’

Motherfuckin’ bad news

Monday, March 17th, 2008

Je profite d’avoir quelques minutes d’avance à mon rendez-vous pour vous faire part de la mauvaise nouvelle de la semaine dernière : la maison de mes rêves a été emportée par mes concurrents, un jeune couple trop heureux pour être honnête, qui a fait une offre de lease and buy… Je ne pouvais pas lutter…
But don’t worry I’ll stand up and go on fightin’ cause I am a motherfuckin’ free man. J’ai visité des taudis tout le week-end et j’en veux encore. Let’s go out there and kick some fuckin’ ass!
(Vous ne trouvez pas que mon anglais s’améliore ?)

Why oh why Lord am I so fuckin’ FAT?!

Wednesday, March 12th, 2008

Je suis allé déjeûner au mall de Valley Fair ce midi, à Santa Claragoogle_maps_icon. C’est un immense centre commercial très moderne et très chic. J’ai adoré ! Je me suis régalé de quelques sushis (très raisonnable) dans le Food Court en lisant des news sur mon Blackberry (vous ne comprenez pas, ici on est obligé de faire des trucs comme ça, c’est la Silicon Valley damn it!). Ensuite, comme j’écoute toujours Alexandra, je me suis dit que j’allais faire un petit tour chez Abercrombie car il paraît que c’est très bien. Au top. De la balle. A piece of atomic bomb.

Ah oui j’ai oublié de vous dire, mais comme il paraît que la Silicon Valley est aussi le paradis du shopping, je suis venu avec une valise très légère. Par exemple, je n’ai que trois slips. Autant vous dire qu’il est temps de réagir. Surtout que je vous rappelle que je cours tous les jours. Et, bien entendu, quand on a été gâté par la nature comme je le suis, on ne peut pas se permettre de courir sans slip. Bref, où en étais-je ?

sushi_lunchAh oui, Abercrombie ! J’entre donc dans ce splendide magasin, assez confiant étant donné la corpulence de mes nouveaux compatriotes, et je choisis un sweat à capuche de couleur bleue (je déconnais pour les slips j’en ai pris 4 en fait), taille L. J’enfile une première manche… hmmm… ça va pas être facile… mais bon de toute manière je veux maigrir… deuxième manche… hoooop…. je tire sur les pans pour connecter la fermeture éclair…. gnnnnn…. bon… c’est pas ma taille… en plus je vois bien que tout le monde me regarde en se disant que je suis vraiment un gros dindon… il vaut mieux arrêter là.

Je m’extirpe donc du sweat mais ne baisse pas les bras car c’est une de mes résolutions ici : n’avoir honte de rien, la jouer franc jeu, poser les questions qui fâchent, et je me dirige donc vers un vendeur à l’autre bout du magasin : “Hi! How are you? Goude? Goude. Me too, thanks!” (je vous l’ai dit ici c’est n’importe quoi pour dire bonjour) “Exciouse me, do you have zis sweater in a greater size?” … … … “Yes sir, we have it, in the adult store on the other side of the walkway! Here you are in the kid store!”

abercrombie Ca vous fait marrer ? C’est bien. Je n’attendais pas la moindre compassion de votre part de toute manière. Et bien vous savez quoi ? Je ne suis pas mort ! J’ai même à peine eu honte, j’ai tranquillement placé un “Thanks dude!”, j’ai replié le sweater défoncé et je suis allé chez Abercrombie & Fitch, qui est le magasin pour adultes.

Bon de toute manière, c’est trop moulant leurs fringues, même dans des vêtements à ma taille on voyait tous mes bourrelets. Demain, je vais chez Casual Men sur El Camino Real, entre la Taquerria Jenny et le garage The American tyre, j’ai vu qu’ils allaient jusqu’au 6XL.

All night long

Thursday, January 31st, 2008

ATTENTION Le contenu de ce post est difficilement supportable pour tout être humain normalement constitué

WARNING Ames sensibles s’abstenir

ACHTUNG No trespassing, interdit aux mineurs

Vous ne direz pas que je ne vous ai pas prévenus. J’ai longuement hésité avant de vous raconter cette épisode, mais il fait partie du voyage et vous devez tout savoir. Je vous la fais brève car le simple fait de me rappeler ces événements est extrêmement douloureux.Sachez juste que j’ai passé la nuit d’avant-hier sur les toilettes, alternant une heure dans la salle de bains à me vider intégralement par tous les trous et à prendre un bain (la douche est fixe, ce n’est pas très pratique pour se nettoyer quand on est intégralement recouvert de matières fécales et de vomissures), puis une heure à me tordre de douleur dans mon lit avant de retourner à la salle de bains.
J’ai vraiment cru mourir, d’autant plus que les journaux que je trouve tous les matins devant ma porte relatent en ce moment une épidémie d’intoxications à l’eau, avec plus de 200 malades dans Bangalore et au moins 20 morts en deux jours.
Je ne vous raconte pas que j’ai vomi dans un seau tout en me vidant par l’autre côté sur les toilettes, baignant dans une atmosphère nauséabonde, non je ne vous le raconte pas. Ce n’est pas la peine d’ajouter que c’est une seau de 7 litres et que j’en ai rempli la moitié.
Moi qui n’ai jamais pu me la péter en ouvrant une bière avec un briquet parce que ça fait trop mal aux doigts, j’ai décapsulé une bouteille de coca à la petite cuillère à 4h du matin avant de la boire cul-sec.
Au passage, j’ai calculé que deux immosels mettent à peu près trois heures à agir. Mais ils ne suppriment pas la douleur et l’activité volcanique interne.Bref, au petit matin je n’étais pas frais du tout, complètement déshydraté, tremblant et bégayant pour mon cours. De toute manière j’avais une demi-heure de retard donc je les avais prévenus par mail que j’avais été malade toute la nuit et ils m’attendaient avec un sourire goguenard pour les mecs et compatissant pour les meufs. On a commandé des jus de fruits dans un magasin à côté et j’ai dû boire à peu près cent ving-sept thé citrons super sucrés dans la journée. Hier soir j’ai mangé du riz et au lit à 21h30.

Ca va mieux aujourd’hui, même si j’ai des courbatures énormes comme si j’avais passé la journée
d’hier à faire des abdos. Je sens aussi mes reins et mon foie, c’est marrant. Bref mon organisme a été mis à rude épreuve et ça m’étonnerait que je fasse le malin avec la bouffe avant de reprendre l’avion ce soir à 2h30.Comme quoi toute histoire a une morale, même ce blog décousu. Je sais que cela ne vous servira pas de leçon et que vous devrez vous faire votre expérience par vous mêmes ; je vous promets que je serai de tout coeur avec vous quand, par une belle nuit tropicale, vous vous tordrez de douleur sur le trône en attrapant le seau qui traîne sous l’évier. Et, comme moi, pour ne pas craquer nerveusement, pensez au plaisir que vous aurez à raconter cet épisode sur votre blog.

Non mais franchement …

Tuesday, January 29th, 2008

… qu’est ce que c’est que ce pays où on ne peut pas avoir une bière avec son hamburger ? Déjà hier soir j’ai carburé au Coca Light. Quand je pense qu’on me propose de la marijuana à tous les coins de rue et je ne peux même pas avoir une petite bière !

Demain je me renseigne bien avant d’aller dîner. Ils sont nuls les auteurs de ce Lonely Planet. Depuis quand on dit qu’un restau est cool quand il n’y a pas la moindre petite bière ? On n’est pas dans un ashram merde !

Yann, révolté